Citations





Ramuz Charles-Ferdinand, La vie de Samuel Belet
À ce nouveau printemps je tombai amoureux

Anonyme , A la claire fontaine
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné

Anonyme , La Chanson de Roland
Roland, mon compagnon, sonnez votre oliphant

Anonyme , La Pêche d'Ysengrin
Celui qui désire trop perd tout

Apollinaire Guillaume, Colchiques
Le pré est vénéneux mais joli en automne

Apollinaire Guillaume, Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine, et nos amours...

Apollinaire Guillaume, Saltimbanques
Dans la plaine les baladins

Aragon Louis, Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

Balzac Honoré (de), La déchéance du Père Goriot
Il se passa de tabac, congédia son perruquier, ne mit plus de poudre

Baudelaire Charles, A une passante
Ô toi que j'eusse aimé, ô toi qui le savais

Baudelaire Charles, Invitation au voyage
Tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté

Baudelaire Charles, La mort des amants
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères

Baudelaire Charles, L'Albatros
Ses ailes de géants l’empêchent de marcher

Bernanos Georges, Satan cruel seigneur
L'astre livide, même imploré, surgit rarement de l'abîme

Boileau Nicolas, Les vœux
Qui vit content de rien possède toute chose

Bossuet Jacques-Bénigne, Bataille de Rocroi
Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne

Brassens Georges, Je me suis fait tout petit
J'étais chien méchant, elle me fait manger Dans sa menotte

Brel Jacques, Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui chantent

Buffon , L'âne
Pourquoi donc tant de mépris pour cet animal

Butor Michel, La Modification
Les voici qui vous entraînent dans leurs engrenages

Camus Albert, La Peste
Je sais de science certaine (oui, Rieux, je sais tout de la vie, vous le voyez bien) que chacun la porte en soi, la peste.

Céline Louis-Ferdinand, Le ciel couvercle noir
Les chiens de la zone sont à leur poste d'aboi

Chateaubriand , L'armée des Francs
Trois sorcières en lambeaux

Chateaubriand François-René (de), La visite au toit paternel
Je ne pus retenir mes larmes

Chateaubriand François-René (de), L'amour du sol natal
Les abris et le soleil de la plaine la font mourir

Clément Jean-Baptiste, Le temps des cerises
Le doux rossignol, et merle moqueur

Commynes Philippe (de), Portrait Moral de Louis XI
Car il fut contraint de plaire à ceux dont il avait besoin

Corneille Pierre, Combat du Cid contre les Maures
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles

de Beauvoir Simone, Mémoires d'une jeune fille rangée
Elle sentait le besoin de réviser un grand nombre de ses jugements : elle avait l’impression qu’une sérieuse évolution venait brusquement de se déclencher en elle.

Desbordes-Valmore Marceline, Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses

Descartes René, Les quatre règles de la Méthode
Aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle

Diderot Denis, Amour filial
Ô ma mère ! toi qui réchauffais mes pieds froids dans tes mains

D'Orléans Charles, Le Printemps
Le temps a laissé son manteau

Du Bellay Joachim, D'un vanneur de blé aux vents
Et pendant que j'ahanne

Du Bellay Joachim, Heureux qui comme Ulysse …
Quand reverrai-je hélas de mon petit village fumer la cheminée

Fénelon , La France en 1693
Vos peuples, Sire, meurent de faim

Fénelon , La fraternité
Il a prodigué leur sang par une brutale vanité

Fénelon , Portrait d’une jeune fille accomplie
Ses mains ne méprisent point le travail

Ferré Léo, Pauvre Rutebeuf …
Que sont mes amis devenus

Flaubert Gustave, Le mirage du grand monde
Des mères à figure renfrognée portaient des turbans rouges

Florian , La carpe et les carpillons
Prenez garde, mes fils, côtoyez moins le bord

Florian , La mort choisissant un premier ministre
La mort, reine du monde, assembla certain jour

Florian , L'Aveugle et le Paralytique
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi

Frédéric II, LETTRE A VOLTAIRE
Après votre mort personne ne vous remplacera

Gainsbourg Serge, La chanson de Prévert
Et ce jour-là mes amours mortes en auront fini de mourir

Hérédia José-Maria (de), Les conquérants
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal

Houellebecq Michel, Les particules élémentaires
… qui n’envisageaient en réalité d’aucune manière de vivre que de donner leur vie aux autres dans un esprit de dévouement et d’amour. En pratique, ces êtres humains étaient généralement des femmes.

Houellebecq Michel, Soumission
elle avait su, la première, trouver quelque chose à aimer

Hugo Victor, Après la bataille
Donne-lui tout de même à boire

Hugo Victor, Booz endormi
Vêtu de probité candide et de lin blanc

Hugo Victor, Demain dès l'aube
À l'heure où blanchit la campagne

Hugo Victor, Elle était déchaussée …
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !

Hugo Victor, La mort du cheval
Le pesant chariot porte une énorme pierre

Hugo Victor, Le semeur
Le geste auguste du semeur

Hugo Victor, Les soldats de l’an deux
Contre toute l'Europe avec ses capitaines

Hugo Victor, Les victimes de la mer
Oh ! combien de marins, combien de capitaines

Hugo Victor, Morts pour la patrie
Gloire à notre France éternelle

Hugo Victor, Une tempête sous un crâne
Que faire, grand Dieu ! Que faire ?

Jaccottet Philippe, Pensées sous les nuages
Toute musique désormais vous bâte d’un faix, de larmes

La Bruyère Jean (de), De la mode
Ô l'homme divin, en effet

La Bruyère Jean (de), Diphile ou l'amateur d'oiseaux
Diphile commence par un oiseau et finit par mille

La Fontaine Jean (de), L' Huître et les Plaideurs
Perrin fort gravement ouvre l'Huître et la gruge

La Fontaine Jean (de), L' Oiseau blessé d'une flèche
Faut-il contribuer à son propre malheur ?

La Fontaine Jean (de), L' Ours et les deux Compagnons
Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre

La Fontaine Jean (de), La Belette entrée dans un Grenier
Damoiselle Belette, au corps long et flouet

La Fontaine Jean (de), La Chauve-souris et les deux Belettes
Je suis oiseau ; voyez mes ailes, je suis souris ; vivent les rats

La Fontaine Jean (de), La Cigale et la Fourmi
Vous chantiez ? J'en suis fort aise, et bien dansez maintenant

La Fontaine Jean (de), La Forêt et le Bûcheron
Voilà le train du Monde, et de ses sectateurs

La Fontaine Jean (de), La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf
S'enfla si bien qu'elle creva

La Fontaine Jean (de), La Laitière et le pot au lait
Adieu veau, vache, cochon, couvée

La Fontaine Jean (de), La Montagne qui accouche
Une Montagne en mal d'enfant

La Fontaine Jean (de), La Mort et le Bûcheron
Plutôt souffrir que mourir

La Fontaine Jean (de), La Poule aux œufs d'or
L'avarice perd tout en voulant tout gagner

La Fontaine Jean (de), L'Alouette et ses Petits avec le Maître d'un champ
Ne t'attends qu'à toi seul

La Fontaine Jean (de), L'Ane chargé d'éponges et l'Ane chargé de sel
Un Ânier, son sceptre à la main

La Fontaine Jean (de), L'Avare qui a perdu son Trésor
L'usage seulement fait la possession

La Fontaine Jean (de), Le Cerf et la Vigne
Ceux qui profanent l'asile qui les a conservés

La Fontaine Jean (de), Le Cerf se voyant dans l'eau
Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile

La Fontaine Jean (de), Le Chat, la Belette et le petit lapin
Grippeminaud, le bon apôtre

La Fontaine Jean (de), Le Chêne et le Roseau
Je plie mais ne romps pas

La Fontaine Jean (de), Le Chien qui lâche sa proie pour l'ombre
Chacun se trompe ici-bas

La Fontaine Jean (de), Le Coche et la Mouche
Une mouche survient, et des chevaux s’approche

La Fontaine Jean (de), Le Cochet, le Chat et le Souriceau
Garde-toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine

La Fontaine Jean (de), Le Corbeau et le Renard
Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute

La Fontaine Jean (de), Le Héron
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou

La Fontaine Jean (de), Le Laboureur et ses Enfants
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins

La Fontaine Jean (de), Le Lièvre et la Tortue
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point

La Fontaine Jean (de), Le Lièvre et les Grenouilles
Un Lièvre en son gîte songeait

La Fontaine Jean (de), Le Lion et le Moucheron
Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre

La Fontaine Jean (de), Le Lion et le Rat
On a souvent besoin d'un plus petit que soi

La Fontaine Jean (de), Le Lion, le Loup et le Renard
Messieurs les courtisans, cessez de vous détruire

La Fontaine Jean (de), Le Loup devenu Berger
C'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau

La Fontaine Jean (de), Le Loup et la Cigogne
Ne tombez jamais sous ma patte

La Fontaine Jean (de), Le Loup et l'Agneau
Si ce n'est toi, c'est donc ton frère

La Fontaine Jean (de), Le Loup et le Chien
Le collier, dont je suis attaché, de ce que vous voyez est peut-être la cause

La Fontaine Jean (de), Le Mulet se vantant de sa généalogie
Le Mulet d'un prélat se piquait de noblesse

La Fontaine Jean (de), Le petit Poisson et le Pêcheur
Petit poisson deviendra grand

La Fontaine Jean (de), Le Pot de terre et le Pot de fer
Ne nous associons qu'avec nos égaux

La Fontaine Jean (de), Le Rat de ville et le Rat des champs
Fi du plaisir que la crainte peut corrompre

La Fontaine Jean (de), Le Rat et l'Huître
Tel est pris qui croyait prendre

La Fontaine Jean (de), Le Renard et la Cigogne
Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris

La Fontaine Jean (de), Le Renard et les Raisins
Ils sont trop verts, et bons pour des goujats

La Fontaine Jean (de), Le Savetier et le Financier
Rendez-moi mes chansons et mon somme, et reprenez vos cent écus

La Fontaine Jean (de), Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes
Un octogénaire plantait

La Fontaine Jean (de), Les Animaux malades de la Peste
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés

La Fontaine Jean (de), Les deux Pigeons
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre

La Fontaine Jean (de), Les Grenouilles qui demandent un Roi
Les Grenouilles se lassant de l'état démocratique

La Fontaine Jean (de), Les Loups et les Brebis
Les Loups firent la paix avec les Brebis

La Fontaine Jean (de), L'œil du Maître
Il n'est, pour voir, que l'œil du Maître

Lamartine Alphonse (de), La vie aux champs
Oui, je reviens à toi, berceau de mon enfance

Lamartine Alphonse (de), Le pauvre colporteur
Le pauvre colporteur est mort la nuit dernière

Lamartine Alphonse (de), Musique
Le feu de ton regard est roi des éléments

Lautréamont , Chants de Maldoror
Ô, mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées

Le Clézio Jean-Marie Gustave, Cœur brûle
Clémence regardait sa sœur, et elle avait le cœur qui lui faisait mal. Elle ne pouvait rien pour elle. C’était trop tard, trop loin, trop différent.

Maillet Antonine, Pélagie-la-Charrette
On dit que Maxime Basque, cette nuit-là, arracha à sa flûte plus de notes que son roseau n’avait coutume d’en donner, au point que Jean et Benjamin se mirent eux-mêmes à écouter le génie des gitans sortant de la bouche de leur compagnon.

Malherbe François (de), Consolations à un père
Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d'un matin

Mallarmé Stéphane, Apparition
C'était le jour béni de ton premier baiser

Marot Clément, Dedans Paris
Dedans Paris, ville jolie, un jour passant mélancolie

Marot Clément, Le dizain de neige
Anne, par jeu, me jeta de la neige

Michelet Jules, Jeanne d'Arc
Une enfant de douze ans, une toute jeune fille

Michelet Jules, L’alouette
L'oiseau des champs par excellence, l'oiseau du laboureur

Modiano Patrick, Rue des Boutiques Obscures
Le nom d'Amérique semblait le faire rêver.

Molière , L'Avare
Vous êtes un sot, un maraud, un coquin et un impudent

Molière , Les femmes savantes
Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés

Montaigne Michel (de), La librairie de Montaigne
Chez moi, je me détourne un peu plus souvent à ma librairie

Montesquieu , Les Lettres Persanes
Hier matin, comme j'étais au lit, j'entendis frapper rudement à ma porte

Montesquieu , Un Persan à Paris
Comment peut-on être Persan ?

Musset Alfred (de), Retour
Ô patrie ! ô patrie ! ineffable mystère !

Musset Alfred (de), Tristesse
J'ai perdu ma force et ma vie

Nerval Gérard (de), El desdichado
Je suis le Ténébreux, - le Veuf -, l'Inconsolé

Noir Désir, Le vent nous portera
Ton message à la grande ourse Et la trajectoire de la course

Pascal Blaise, Les Provinciales
Ne prétendez donc pas, mes Pères, de faire accroire au monde

Prévert Jacques, Les feuilles mortes
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Proust Marcel, La Madeleine
Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu.

Proust Marcel, Snobisme honteux
Il était snob.

Rabelais François, Le portefaix et le rôtisseur
À Paris, à la rôtisserie du Petit-Châtelet

Racine Jean, Le Cantique
Jour éternel de la terre et des cieux

Racine Jean, Songe d'Athalie
C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit

Régnier Henri (de), Odelette
Un petit roseau m'a suffi

Renan Ernest, L'amour de la patrie
L'amour de la patrie est aussi énergique et aussi vivace

Ribouté Charles-Henri, Les tendres souhaits
Les dieux qui m'ont donné d'être

Rimbaud Arthur, Le dormeur du val
Il a deux trous rouges au côté droit

Rimbaud Arthur, Ma bohème
Petit Poucet rêveur

Rimbaud Arthur, Ô saisons, ô châteaux …
Quelle âme est sans défaut

Ronsard Pierre (de), L'égalité devant la mort
Courage, coupeur de terre

Ronsard Pierre (de), Mignonne allons voir …
Mignonne, allons voir si la rose

Ronsard Pierre (de), Quand vous serez bien vieille ...
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle

Rostand Edmond, Ce sont les cadets de Gascogne
Perce-Bedaine et Casse-Trogne, sont leurs sobriquets les plus doux

Rostand Edmond, Duel à l'Hôtel de Bourgogne
À la fin de l'envoi, je touche

Rousseau Jean-Jacques, La vraie charité
Soyez juste, humain, bienfaisant

Rousseau Jean-Jacques, Les Confessions
Cette époque de ma vie a décidé de mon caractère

Rousseau Jean-Jacques, Si j'étais riche
J'aurais un potager pour jardin, et pour parc un joli verger

Rutebeuf, Pauvre Rutebeuf …
Que sont mes amis devenus

Sand George, La fée
Je rencontrai l'autre jour une bonne fée

Sartre Jean-Paul, Le sursis
Elle se détourna brusquement et quitta la pièce. La voix la poursuivit dans le vestibule, indistincte, écrasée, encore vénéneuse.

Senghor Léopold Sédar, Aux soldats négro-américains
Je ne vous ai pas reconnus sous votre prison d’uniformes couleur de tristesse

Sévigné Mme (de), Le madrigal de Louis XIV
Il faut que je vous conte une petite historiette

Sévigné Mme (de), Un grand seigneur
Si j'avais tenu ce maraud-là

Simon Claude, La Route des Flandres
Mais l’ai-je vraiment vu ou cru le voir ou tout simplement imaginé après-coup ou encore rêvé

Stendhal , Premiers regards, premier bonheur
Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles

Supervielle Jules, Grands yeux
Grands yeux, dans ce visage, qui vous a placés là

Taine Hippolyte, Un troupeau de chèvres dans les Pyrénées
Ce sont des troupeaux de chèvres qui changent de pâturage

Trenet Charles, La Mer
La mer Les a bercés Le long des golfes clairs Et d'une chanson d'amour La mer A bercé mon cœur pour la vie

Valéry Paul, Le Sylphe
Ni vu, ni connu

Verlaine Paul, Chanson d'automne
Blessent mon cœur d’une langueur monotone

Verlaine Paul, Impression fausse
Dame Souris trotte

Verlaine Paul, Mon rêve familier
Son regard est pareil au regard des statues

Vigny Alfred (de), Le cor
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !

Villon François, La Ballade des pendus
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Voltaire , Anecdotes sur le Csar
Sa taille était haute, sa physionomie fière et majestueuse

Voltaire , La dot de la sœur
Zadig les fit venir tous deux l'un après l'autre

Voltaire , Sur l'état de nature
Je me borne à être un sauvage paisible dans la solitude

Zamacoïs Miguel, L'Accent
C'est parler de son pays en parlant d'autre chose